> Administration de la preuve

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Etas généraux de l'enquête privée
Les détectives privés réclament plus de reconnaissance
Changer leur image, proche de celle de héros de séries télé et obtenir une vrai reconnaissance de la part des pouvoirs publics, voilà quels devraient être les sujets abordés lors des "Etats généraux de l'enquête privée " le 6 mars à Paris. 

A l’occasion des "Etats généraux de l’enquête privée ", les 2.000 détectives privés français sont toujours en quête d’une reconnaissance de leur métier par les pouvoirs publics. Les agents de recherches privées demandent la possibilité d’obtenir une carte professionnelle comme les 130.000 employés de sécurité privée (gardiennage, transport de fonds..) pour lesquels elle est obligatoire. Les détectives privés demandent également à pouvoir consulter le fichier des immatriculations, comme les assureurs français dans certaines conditions et comme leurs confrères d’Espagne et des Pays-Bas. Le président de la Syndicat national des agents de recherches privées regrette que la loi du 18 mars 2003 sur la sécurité intérieure qui donne le droit aux détectives d’enquêter sans faire état de leurs fonctions " n’ait pas fourni la boîte à outils pour l’accompagner".

Le métier de détective est méconnu et pâti de son image un peu burlesque. Pourtant "ils font un métier légitime et honnête soumis au contrôle de l'Etat et témoignent régulièrement en justice mais ne disposent pas de carte professionnelle", déplore Charles Dmytrus qui travaille dans un cabinet marseillais.

Selon les chiffres de la profession, 40% des affaires sont familiales (gardes d’enfants, pensions alimentaires…) et 60% sont des dossiers industriels et commerciaux (solvabilité des entreprises, contrefaçons…). Aujourd’hui, les détectives privés sont de plus en plus jeune, ils utilisent l’informatique et internet, de quoi tordre le coup aux idées reçues ! Reste à savoir s’ils seront entendus.



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